jeudi 25 mars 2010

Quand l’appétit ne vient plus en mangeant

Les premiers humains, tout comme les chasseurs-cueilleurs modernes, n’avaient pas de diète type et vivaient au rythme de la nature, consommant plus de végétaux l’été, et plus de gibier en saison froide ou durant la saison des pluies. De même, la latitude sous laquelle ils se trouvaient faisait en sorte que leur apport alimentaire était très varié pour des raisons purement géographiques.

Par contre, de l’avis même des archéologues et des anthropologues, on sait que la viande, les viscères et les gras étaient des aliments très prisés. Fournissant non seulement une forte densité calorique et des éléments essentiels au métabolisme basal, les protéines et les graisses ont également la propriété d’amener un sentiment de satiété qu’il est pratiquement impossible d’avoir autrement.

L’un des premiers effets observés lorsqu’on adopte une alimentation de type paléolithique, c’est la quasi-disparition de l’appétit. Et, surtout, des fringales.

Ceci s’explique du fait que, l’apport en glucides étant réduit, le taux de glucose sanguin demeure optimal et, du même coup, la sécrétion d’insuline est faible. N’ayant plus à subir ces montées insuliniques, suivies de l’inévitable chute de cette hormone, l’appétit ne se fait plus sentir.

Ce phénomène est souvent le premier à se manifester et peut en inquiéter plusieurs. Mais pourquoi se forcer à manger si l’on n’a pas faim? Le corps humain, depuis la nuit des temps, a appris à vivre – et même à très bien vivre - sans apport constant de nourriture.

La faim est une sensation désagréable qui revêt plusieurs facettes : estomac creux et parfois douloureux, étourdissements, faiblesses. S’il est possible de nous éviter tous ces désagréments, pourquoi s’en plaindre?