
Par contre, de l’avis même des archéologues et des anthropologues, on sait que la viande, les viscères et les gras étaient des aliments très prisés. Fournissant non seulement une forte densité calorique et des éléments essentiels au métabolisme basal, les protéines et les graisses ont également la propriété d’amener un sentiment de satiété qu’il est pratiquement impossible d’avoir autrement.
L’un des premiers effets observés lorsqu’on adopte une alimentation de type paléolithique, c’est la quasi-disparition de l’appétit. Et, surtout, des fringales.
Ceci s’explique du fait que, l’apport en glucides étant réduit, le taux de glucose sanguin demeure optimal et, du même coup, la sécrétion d’insuline est faible. N’ayant plus à subir ces montées insuliniques, suivies de l’inévitable chute de cette hormone, l’appétit ne se fait plus sentir.
Ce phénomène est souvent le premier à se manifester et peut en inquiéter plusieurs. Mais pourquoi se forcer à manger si l’on n’a pas faim? Le corps humain, depuis la nuit des temps, a appris à vivre – et même à très bien vivre - sans apport constant de nourriture.
