jeudi 1 avril 2010

Savoir lâcher prise

J’ai recommencé à faire du pain. Non pas pour en manger (malgré que je doive honnêtement avouer que j’y ai goûté la première fois), mais plutôt pour le reste de la famille. Au moins, je sais ce que je mets dedans…

Il y aura bientôt trois ans depuis ma conversion à l’alimentation paléolithique. Cela m’a apporté un bien immense et je n’envisage pas de retourner à mes anciennes habitudes alimentaires. Mais, malgré tous mes efforts et l’exemple par lequel je prêche, l’homme et les enfants qui partagent ma vie n’ont démontré aucun – mais vraiment AUCUN – intérêt à faire de même.

Le matin, céréales, crêpes, gaufres et autres féculents continuent donc d’être réclamés à grands cris. Dans les lunchs des enfants, le petit pot de yogourt trône de façon plus qu’évidente. Le vendredi, une barre tendre s’y ajoute. Comme je le dis si souvent, ce n’est pas une religion.

L’heure du souper, par contre, demeure non-négociable. Viandes, légumes, fruits, le tout fraîchement préparé. On découvre de nouvelles sortes de poisson, et de nouveaux moyens de les apprêter. Les visites au restaurant se sont espacées, sans que personne s’en aperçoive. Même chose pour les commandes de pizza. Notre consommation de produits transformés a considérablement diminué, à en juger par le contenu de notre bac de récupération.

Notre bœuf est nourri à l’herbe, notre porc vient de bêtes élevées en liberté, nos œufs aussi proviennent de poules en liberté. Nos progrès sont énormes, mais il y a toujours place à l’amélioration.

Je ne perds donc pas espoir. Les fruits et légumes frais continueront de nous tomber dessus lorsqu’on ouvre le frigo. Les noix seront encore disposées sur la table en permanence. Avec le temps, les goûts vont possiblement changer, du moins c’est à espérer.

On s’en reparlera dans trois ans.

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