jeudi 15 octobre 2009

Intolérances ou vestiges de notre alimentation ancestrale?


Il fut un temps où les gens se faisaient dire par leur médecin : « Vous avez une intolérance au lactose… vous devriez cesser de consommer des produits laitiers.» De nos jours, le discours a changé pour : «Vous avez une intolérance au lactose… Prenez Lactaid! Prenez de ces capsules qui vous aideront à digérer, ou buvez ce lait modifié qui ne vous posera pas de problèmes! ».

Et on entend au loin le son du tiroir-caisse.

Même chose pour ces patients qui autrefois consultaient pour des problèmes de ballonnements, de maux de ventre et de flatulences, et que l’on soupçonnait être sensibles aux pâtes, pain, etc. On leur conseillait simplement d’éviter ces produits. Aujourd’hui, à moins de symptômes graves, on leur refile plutôt une prescription.

Mais ces soi-disant intolérances méritent-elles vraiment d’être traitées comme une maladie?

De par le monde, plus de 70% des gens sont intolérants au lactose. De leur côté, le blé et autres céréales sont des additions relativement récentes, d’un point de vue évolutif, dans l’alimentation humaine. Devrions-nous nous étonner de voir combien de gens sont incapables de les digérer?

Pourquoi avons-nous aujourd’hui absolument besoin de consommer céréales et laitages, si tout au long de son évolution l’humain a parfaitement réussi à s’en passer?
Car ces intolérances, loin d'être pathologiques, ne sont rien de moins que l'héritage d'un passé pas si lointain, et un signe certain que notre adaptation à ces substances n'est toujours pas complète.

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